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Si votre chien ou votre chat s’est fait piquer par un frelon, pas de panique ! Cela dit, ça peut être un danger s’ il y a une réaction allergique. Comment savoir si il y a un danger pour votre animal après une piqûre de frelon ? Quels premiers soins administrer, et quand consulter un vétérinaire ? On vous explique tout à travers cet article.
Le danger des piqûres de frelon pour les animaux
Les frelons, tout comme les guêpes et les abeilles, sont des hyménoptères capables d’injecter du venin lors d’une piqûre. Chez les chiens et les chats, la piqûre va provoquer une douleur locale, un gonflement et une inflammation. Certaines situations peuvent devenir un danger pour votre animal si :
- Les piqûres sont multiples : une attaque par plusieurs frelons peut entraîner une quantité de venin suffisante pour provoquer des symptômes systémiques graves, tels que des vomissements, des diarrhées, des convulsions, voire un choc toxique ;
- La piqûre se situe dans une zone dangereuse : les piqûres sur la tête, notamment près des yeux, du museau ou à l’intérieur de la bouche et de la gorge, peuvent devenir dangereuses car le gonflement dans ces zones peut obstruer les voies respiratoires ;
- Il y a réactions allergiques : Certains animaux peuvent développer une hypersensibilité au venin de frelon. Une réaction allergique sévère, ou choc anaphylactique, peut arriver rapidement après la piqûre. Elle se manifeste par un gonflement généralisé, des difficultés respiratoires, une baisse de la pression artérielle et, sans intervention rapide, la mort.
Comment reconnaître une piqûre de frelon chez un chien ou un chat ?
Les signes d’une piqûre de frelon chez les animaux sont :
- Douleur soudaine : l’animal peut pousser un cri, lécher ou mordre la zone affectée ;
- Gonflement et rougeur : une enflure locale apparaît généralement autour du site de la piqûre ;
- Comportement agité : l’animal peut se montrer agité, se frotter contre des objets ou se gratter excessivement ;
- Symptômes systémiques : en cas de réaction allergique, des signes tels que des vomissements, de la diarrhée, des difficultés respiratoires, une léthargie ou un effondrement peuvent survenir.
Les premiers gestes à adopter pour soulager son animal après une piqûre
En cas de piqûre suspectée, voici les premiers soins à adopter pour soulager votre chien ou votre chat :
- Éloigner l’animal de la source de danger et assurez-vous qu’il ne risque pas d’autres piqûres ;
- Inspection du site de la piqûre et de sa localisation : si le dard est visible (plus fréquent avec les abeilles), retirez-le délicatement en évitant de presser la poche à venin pour ne pas injecter davantage de toxines ;
- Nettoyage : lavez la zone affectée par la piqûre avec de l’eau et du savon pour prévenir les infections ;
- Application de froid : placez une compresse froide ou une poche de glace enveloppée dans un tissu sur la zone touchée pour réduire la douleur et le gonflement ;
- Surveillance : observez attentivement votre animal pendant les heures qui suivent pour détecter tout signe de réaction allergique ou de détérioration de son état général.
Piqûre de frelon : quand faut-il aller chez le vétérinaire ?
Il faut impérativement aller voir le vétérinaire après une piqûre de frelon si :
- La piqûre est située dans la bouche, la gorge ou près des yeux : le risque d’obstruction des voies respiratoires ou de lésions oculaires est élevé ;
- L’animal présente des signes de réaction allergique : gonflement généralisé, urticaire, difficultés respiratoires, vomissements, diarrhée ou léthargie ;
- Il y a eu des piqûres multiples : même sans signes immédiats, la quantité de venin injectée peut provoquer des effets toxiques retardés ;
- L’état général de l’animal se détériore : faiblesse, effondrement, pâleur des muqueuses ou autres comportements anormaux.

Piqûre de frelon : les médicaments et soins vétérinaires adaptés
Le traitement administré par le vétérinaire dépendra de la gravité de la réaction suite à la piqure, ce sera généralement :
- Des antihistaminiques pour contrer les effets de l’histamine libérée lors de la réaction allergique. ;
- Des glucocorticoïdes (corticoïdes) pour réduire l’inflammation et prévenir les réactions allergiques sévères ;
- De l’adrénaline en cas de choc anaphylactique, l’adrénaline est utilisée pour stabiliser rapidement l’état de l’animal en augmentant la pression artérielle et en dilatant les bronches ;
- L’oxygénothérapie : si l’animal présente des difficultés respiratoires, une administration d’oxygène peut être nécessaire.
Une hospitalisation et perfusion intraveineuse dans les cas graves, une hospitalisation avec perfusion peut être requise.